Le “Mot du Jour” Avant-veille de KIPPOUR 8 Tishri 5779 – 17 sept. 2018

 Avant-veille de KIPPOUR 8 Tishri 5779 – 17 sept. 2018 


Je vous en prie, pardonnez-moi pour toutes les souffrances que je vous ai occasionnées. Je ne voulais en aucun cas vous causer le moindre préjudice. Et cependant, je ne pouvais pas agir autrement. C’est comme un chemin très étroit que l’on est obligé d’emprunter et, ce faisant, on piétine des plates bandes ou bien on égratigne quelque peu la peinture.

Il apparaît impossible de faire autrement. S’il y a eu un dommage matériel, je suis prêt à rembourser, dites-moi seulement combien et je m’exécuterai sur le champ. En cas de préjudice moral, affectif, immatériel, spirituel, indiquez-moi ce dont il s’agit et comment je puis le réparer. Aurais-je dû avoir plus d’égards envers vous et ainsi vous ai-je manqué d’une considération qui, à vos yeux, vous revenait, que vous auriez vécu comme un affront, mais que j’ignorais ?

Je ne saisissais pas votre refus de saisir la main que je vous ai tendue. À vos mots, je préférais ne pas répondre parce que vous étiez beaucoup trop en colère. Je n’étais pas prêt à la voir se déverse sur moi, pour en être à mon tour terriblement affecté. Je sentais que vous n’accepteriez aucune explication de façon sereine. Je me trouvais donc privé de vous en donner. J’aurais pourtant réellement voulu que cela soit possible.

Alors, au nom de ce que j’ai reçu de vous par le passé et au nom de ce que je vous ai donné, tentons de faire table rase de ce qui nous sépare. Admettons simplement de part et d’autre que nos fonctionnements peuvent différer, mais que cela ne nous empêche pas d’avoir de l’estime et du respect l’un pour l’autre. Ce faisant, tout sentiment de rejet devrait disparaître pour, peu à peu, faire place à de la considération, de l’amitié, et même à de la fraternité.

Le très bel et grand appel suivant devrait nous inspirer :

Je lance un CRI
pour que tout juif, homme femme enfant
cesse immédiatement
toute querelle
avec un autre juif, voisin, proche, famille, parent, époux(se)


Toute querelle qui dure c’est de la sinnâ (haine)
    Le temps ou le lachone hara (médisance) la transformera en sinnat h’inam (haine gratuite) qui est pire que l’idolâtrie et
empêche la délivrance


Avec des paroles douces et positives

réconcilions-nous

pour que règne le CHALOM

Signé : lambez@gmail.com 33 621033029
Alors, c’est bien vrai, à KIPPOUR Hashem, le Bon D.ieu, est prêt à nous pardonner toutes nos fautes si nous les reconnaissons et en faisons l’aveu -Vidouye-, si nous les regrettons amèrement, si nous nous engageons à nous amender et à ne plus les commettre.

Il s’agit ici des préceptes de la Torah que nous avons enfreints. Que cela touche au respect du Shabbath, aux aliments interdits, à la pureté familiale, aux prêts à intérêts, aux chômage de la terre, à la mise des Tefilines, à la pose d’une Mezouza, ou d’une barrière sur un toit ou une terrasse, parmi les 613 Mitzvoth de la Torah.

Toutefois, n’y sont pas incluses les fautes que nous aurions pu commettre envers autrui. Et pour celles-là, il nous incombe absolument d’obtenir le pardon directement des personnes en cause. Cela peut être très difficile, pour des raisons bien compréhensibles. Mais comme il le faut, et que de ce pardon dépend celui accordé par Hashem, alors nous n’avons pas le choix et il nous faut faire taire notre égo, accepter de reconnaître nos torts, de les réparer, de demander et d’obtenir le pardon.

Il se peut que l’on ait affaire à quelqu’un d’extrêmement exigeant et pointilleux. Cela ne donnera que plus de mérite à la personne qui acceptera de prendre sur elle, de reconnaître et de réparer. À l’opposé, l’autre gagnera à être le plus conciliant possible, attitude que nous ne pouvons cependant pas revendiquer. Mais il nous faut agir sincèrement, avec la plus grande bienveillance et prier Hashem pour qu’il nous aide et nous fasse réussir nos démarches de réconciliation. Il n’y a rien de pire que les disputes, les conflits, les mésententes. Hashem les a en horreur, comme cela transparaît dans l’appel de l’affiche ci-dessus.

Tant est encore à dire à propos de l’enjeu que revêt KIPPOUR. Aussi, nous vous proposons de revoir ce que nous avons écrit l’an dernier, réactualisé pour cette année dans le doc. ci-joint en pdf, mais aussi le texte de l’année d’avant.

A tous, nous souhaitons ardemment :

GMAR ‘HATIMA TOVA ! BONNE FIN DE SIGNATURE DANS LE GRAND LIVRE DE LA VIE !

Et profitez de l’audition libre des cours mis en ligne, en bas de la page d’accueil de notre site www.dvartorah.org

Merci de diffuser ce mail le plus largement possible dans la Communauté.