Extrait d’une lettre à un proche.
« Tous ont reçu de vous énormément. Tous ont aussi voulu vous donner le meilleur d’eux-mêmes. L’appréciation humaine est, par nature, relative et subjective. De toutes les façons, les comptes ne nous appartiennent pas. Le monde est à Hashem. Nous ne devons que Le servir. Tout don se doit d’être Lishema (désintéressé, pour glorifier Son Nom). Tout ce que nous recevons vient de Lui. C’est Lui qui choisit les canaux par lesquels nous devons recevoir. Nous L’en remercions à chaque instant. Il nous faut être le meilleur Kéli (outil, réceptacle, intermédiaire) possible. Nous éprouvons aussi une Hakarath HaTov (sentiment de reconnaissance et de gratitude) vis-à-vis de ceux qui nous transmettent les bontés d’Hashem. Mais si j’estime ici un manquement de la part de mon prochain, tout reproche risque de contenir une revendication -forcément déplacée- à l’égard d’Hashem. L’homme est perfectible. Parfois il se trompe et il s’embourbe. Chacun doit alors accepter qu’autrui nous le dise pour que nous puissions nous corriger. Enfin, que l’on s’attache à toujours avoir un regard rayonnant, un visage bienveillant, exprimant et inspirant la bonté, cela, malgré les épreuves et l’adversité. Qu’Hashem, dans son immense bonté, nous guide, nous renforce et fasse que nous nous aimions davantage les uns les autres, comme Il l’attend, sans calcul d’aucune sorte, si ce n’est pour l’amour d’Hashem. »