Le “Mot du Jour” 8 Mar’héshevan’ 5774 – 9 octobre 2013

Nous avons tenté d’écrire avant Rosh Hashana, le Nouvel an 5774. Nous avons réessayé à l’occasion de Kippour. Nous savions que nous ne le pouvions pas juste avant Soukoth, tant les problèmes informatiques rencontrés alors ont inhibé cette occasion d’échange.

C’est maintenant du passé. Mais nous avons été empêché de transmettre un peu de chaleur, d’alerter et réveiller ceux qui demeurent encore trop en marge pour qu’eux aussi vivent intensément tous ces moments riches, dramatiques, grandioses et merveilleux. À Shemini Atséreth – Sim’hath Torah nous avons achevé avec Vezoth Haberakha (“Et voici la bénédiction”) la lecture des rouleaux de la Torah et repris depuis le début à Beréshith (“Au commencement”).

L’occasion nous était donné de se réjouir et de fêter l’immense cadeau qu’Hashem nous a fait en nous donnant la Torah, de la vivre, de l’étudier, de s’en inspirer et, partant, de grandir. En plus d’être un mode d’emploi de la vie, la Torah recèle les moyens d’épanouissement pour chacun. Ce sont des moments uniques de Sim’ha, de joie profonde, qui fait vibrer parce que nourrie de Kedousha, de sainteté. Il faut pouvoir la ressentir et la partager.

Assurément, il convient d’en mesurer l’enjeu, d’imposer des règles et de s’y tenir. À défaut, nous passons à côté, le message n’est pas transmis et, en définitive, nous assistons à un gâchis.

Comme pour tout, cela implique une réelle volonté de prise de conscience et un ardent désir de voir que les actes qui en découlent soient cohérents, harmonieux et en parfaite adéquation. C’est être conséquent avec soi-même. Lorsque cette prise de conscience prend la Torah comme référence et s’appuie sur l’enseignement de nos Sages, les chances de réussir sont infinies.

Nous ne pouvons que le souhaiter pour chacun d’entre nous ! Que cette nouvelle année 5774 soit bonne et bénie pour nous tous et le Klal Israël, Amen !