Chers Amis,
Nous sommes au tout début du mois d’Elloul. ‘Hodesh Tov OuMevorakh ! Que ce mois soit bon et béni pour le Klal Israël et chacun d’entre nous !
C’est le mois le plus propice à la Teshouva, le Retour vers Hashem. Moshé Rabbénou (Moïse) a, entre autres, plaidé pour obtenir le pardon de la faute du veau d’or en ce mois de Elloul et l’a finalement obtenue à Yom Kippour. En Elloul, le Ciel est le mieux disposé à accueillir ceux qui veulent revenir vers Lui et à leur pardonner. Nous sommes, en quelque sorte, dans la dernière ligne droite avant l’arrivée en deux temps qui s’annonce.
En premier lieu, il nous faut nous préparer pour Rosh Hashana, le Nouvel An, pour que nous puissions reconnaître le Règne d’Hashem sur le monde et sur nous. Ce n’est pas anodin ! Car c’est en fonction de cette reconnaissance, réelle et profonde, que notre avenir va se décider.
En second lieu, il nous faut obtenir le pardon pour toutes nos fautes à Yom Kippour, le Jour du Grand Pardon. Qu’il s’agisse des manquements commis envers Hashem lorsque nous n’aurions pas respecté les prescriptions de la Torah. Qu’il s’agisse des écarts et des libertés que nous aurions prises indûment, au détriment ou sur le compte de notre prochain.
Elloul est donc le mois par excellence où l’on s’amende, où l’on corrige et où l’on s’attache à améliorer notre conduite et nos traits de caractère. Une préoccupation qui, certes, nous tient à cœur toute l’année, notre vie durant. Mais Elloul offre une disposition toute particulière pour que notre Teshouva, notre Retour vers Hashem, réussisse et soit agréé.
La Teshouva comprend trois étapes essentielles et indispensables :
Abandon des pratiques illicites au regard des préceptes de la Torah
Eprouver le regret profond et sincère d’avoir transgressé l’interdit
Reconnaître et déclarer nos fautes et s’engager à ne plus les commettre
Cette Teshouva concerne exclusivement les fautes envers le Créateur.
Une autre sorte de Teshouva, celle qui relève de nos rapports avec nos prochains, est également indispensable. Ai-je commis le moindre dommage envers autrui ? L’ai-je volé ? Ai-je blessé quelqu’un ? L’ai-je offensé ? Lui ai-je manqué de respect ? L’ai-je calomnié ? Ai-je dit du Lashon Hara, des paroles de vérité, certes, mais qui ont pour conséquence de causer un préjudice injustifié envers mon prochain ? Toutes ces fautes doivent également être réparées, éventuellement par un dédommagement pécuniaire, en vue d’obtenir le pardon de la personne lésée. Elle seule pourra nous accorder son pardon. Il est tout autant nécessaire, comme le pardon que nous supplions Hashem de nous accorder, pour être totalement blanchi à Yom Kippour. Rien n’est superficiel et tout compte.
Bli-Néder, nous vous adresserons une première suite dans les prochains jours. Shabbath Shalom avec plein de joie et de sérénité dans nos foyers !