Le “Mot du Jour” 26 Tamouz 5777 – 20 juillet 2017

Chers Amis,

Nous sommes à quelques jours du 9 Av, Tish’a BeAv, qui évoque en particulier la destruction du 1er et du 2nd Temple de Jérusalem. Vous trouverez ci-dessous quelques lignes que nous avions adressées par le passé, ici rafraîchies et mises à jour. Puissiez-vous prendre quelque instant pour vous en imprégner, ne fût-ce que pour en saisir l’enjeu, et peut-être beaucoup plus…

TROIS SEMAINES SEPARENT LE 17 TAMOUZ DU 9 AV

Le 17 Tamouz est une date très triste dans notre calendrier, au lieu d’être un jour de grande allégresse. Ce jour-là, Moshé Rabbénou est redescendu du Mont Sinaï. Il y était monté le lendemain du Don de la Torah, juste après Shavouoth et y était demeuré durant 40 jours. Il portait alors les Tables de la Loi qu’Hashem lui a transmis pour l’ensemble d’Israël.

Que s’est-il passé ?

. Moshé Rabbénou aurait eu quelques heures de retard quant au moment de son retour du haut du Mont Sinaï, selon la façon dont son absence devait être décomptée,

. Il en est résulté une remise en cause de la parole donnée, donc un manque de Émouna, de confiance et de foi en la prophétie de Moshé Rabbénou,

. Associé à un jeu de rôle : le Satan a fait croire en la mort de Moshé Rabbénou, en faisant apparaître son cercueil planant dans le ciel.

. Associé à l’influence du Erev Rav, constitué de tous ceux qui se sont ajoutés au Peuple d’Israël au moment de la sortie d’Egypte. Le vide que constituait « le retard et l’absence » de Moshé Rabbénou leur était impossible à vivre,

. Associé à un besoin de briser les barrières de la retenue et de la décence,

Tout cela a conduit à un immense désarroi.

Un veau d’or a été façonné et une partie du Peuple y a reporté la vénération qu’il portait envers Hashem, comme si le veau d’or était dès lors le lien qui les rattachait à Hashem.

Le spectacle du veau d’or et son culte par une partie du Peuple étaient intolérables. Le Peuple n’était donc pas encore en mesure de recevoir les Tables de la Torah, façonnées et écrites par Hashem. Moshé Rabbénou les a donc brisées. C’était le 17 Tamouz.

Le 17 Tamouz, quelques siècles plus tard, une brèche fut percée dans la muraille qui protégeait Yeroushalayim. (En fait le 9 Tamouz pour le 1er Temple et le 17 pour le second Temple, mais les Rabbanim n’ont retenu que la date du 17 Tamouz, représentant les deux événements, pour que le jeûne soit supportable pour le Peuple). Les assaillants purent y pénétrer, la conquérir et la détruire le 9 Av. Puis ce fut l’exil du Peuple d’Israël. En fait les exils, puisque les 1er et 2nd Temple furent hélas détruits, tous les deux le 9 et 10 Av.

Le 1er Temple fut détruit du fait des fautes de meurtre, d’idolâtrie et d’inceste parmi les Beneï Israël. Tandis que le 2nd Temple fut détruit du fait de la haine gratuite qui régnait au sein du Peuple.

D’autres événements eurent encore lieu le 17 Tamouz :

Les Beneï Israël ont également été empêchés d’offrir au Temple le sacrifice du Tamid, un le matin et un second en fin d’après-midi.

L’empereur Romain Apoustémous a brûlé un Séfer Torah.

Le Roi Menashé a introduit une idole dans le Temple.

De tels événements sont si dramatiques que nos décisionnaires ont imposé au Peuple de jeûner le 17 Tamouz. Le jeûne tient lieu ici d’affliction et de contrition. C’est une privation de bien être pour implorer le pardon des fautes commises par nos Pères et nous-mêmes, nous amender et faire Teshouva.

EXTRAIT DE LA LETTRE N°7

« Le 17 Tamouz une brèche fut percée dans la muraille et les assaillants purent pénétrer dans Jérusalem, durant 3 semaines, soit jusqu’au 9 Av, où le Beith Hamikdash, le Temple, fut profané et incendié. Et cela se produisit pour le premier Temple érigé par Shlomo Hamélekh, le Roi Salomon, mais aussi pour le second Temple construit par Ezra au retour de l’exil de Babylone. Mais ce n’est pas tout. Le 9 Av commença la destruction de la ville de Bétar où des millions de Benéï Israël périrent, puis beaucoup plus tard, ce fut l’expulsion des Juifs d’Espagne, puis le début de la première guerre mondiale qui était en fait à l’origine de la seconde guerre mondiale, avec les atrocités que l’on sait pour le Peuple juif. 10 Téveth, 17 Tamouz et 9 Av, trois dates pour lesquelles nous jeûnons tous. Avec une rigueur particulière le 9 Av où, en plus, nous nous lamentons et nous nous asseyons à terre comme un jour de deuil à part entière.

Napoléon Bonaparte découvrit au cours de ses campagnes des Juifs en pleurs se lamentant assis à même le sol dans une synagogue un jour de 9 Av. Il s’enquit de savoir ce qui venait de se passer. On lui répondit que les juifs pleurent la destruction du Temple de Jérusalem. «Un peuple qui est capable de pleurer sur un événement qui s’est déroulé il y a près de 2000 ans est assuré d’être porteur d’un avenir grandiose ! » dit-il alors. Le déroulement de ces faits a été rapporté par le Rav Yossef ‘Haïm Sitruk zatsal dans l’un de ses cours. Avons-nous besoin de la reconnaissance de Napoléon Bonaparte, aussi grand fut-il ? Le jour viendra, avec l’aide d’Hashem très bientôt, où tous les Peuples de la terre comprendront la spécificité du Peuple juif et la mission qui lui a été attribuée d’être Mamlekhèth Kohanim VeGoye Kadosh, un royaume de prêtres et un Peuple Saint. A nous de nous y préparer et d’être à la hauteur ! Le temps presse car il y a beaucoup à faire et nous n’avons pas le droit de rater le train en marche, de rester en gare, de faire défaut, de nous effacer pour, à D.ieu ne plaise, disparaître.

DES FAITS

Après l’épisode des Meraglim, des explorateurs, Hashem sanctionna tous les hommes âgés de vingt à soixante ans qui, par manque de confiance en D.ieu, s’étaient soulevés pour ne pas entrer et prendre possession d’Eretz Israël. Hashem les condamna à mourir dans le désert et leur interdit d’entrer en Eretz Israël. Chacun d’eux, la veille du 9 Av, creusait sa propre tombe et s’y couchait. Si son tour de mourir était venu ce 9 av, il suffisait de quelques pelletées pour l’ensevelir. Cela se produisit chaque veille de 9 Av jusqu’à l’écoulement des quarante années de pérégrinations dans le désert. Le 15 Av de la dernière année, tous virent qu’ils ne mouraient plus.

C’était un jour d’immense soulagement et de grande joie. Bien plus tard, en Eretz Israël, toutes les jeunes filles, celles des familles riches, comme celles des familles pauvres, s’empruntaient mutuellement des tenues blanches toutes simples qui effaçaient les différences entre elles et donnaient à toutes, ce jour du 15 Av, des chances égales de trouver un fiancé. C’était donc un jour de grande liesse dans tout Israël. Depuis la destruction du Temple la joie en Israël n’est plus ce qu’elle était auparavant. Elle ne retrouvera son éclat et sa profondeur qu’avec l’arrivée du Mashia’h -du Messie-, la recontruction du Temple et le retour de la Shekhina, de la présence d’Hashem, à Yeroushalayim, en Eretz Israël et au sein de tout Son Peuple revenu sur sa terre. Une réalisation que nous appelons tous de nos voeux les plus ardents pour que cela se réalise le plus vite possible. Alors toutes les Nations reconnaîtront en nous le Peuple choisi par D.ieu pour Le servir – Mamlekhèth Kohanim VeGoye Kadosh ! »

REFLEXIONS ET QUELQUES RÉPONSES

Cette formidable espérance est encore, hélas, contredite par le fait que nous sommes toujours en Galouth, en exil, dispersés de par le Monde, avec le lot de conséquences que nous vivons au quotidien.

Comment pourrions-nous réellement apprécier la Délivrance tant attendue si nous ne percevons pas ce que nous avons perdu du fait des souffrances, provoquées en ce si triste jour du 9 Av ? C’est à cette prise de conscience que nos Rabbanim ont voulu nous faire accéder en édictant les règles de deuil et d’affliction que nous détaillerons un peu plus loin.

C’est un secret pour personne, un enfant grandit lorsque son regard se porte un peu plus loin, en retire un enseignement et agit en conséquence. Il acquiert peu à peu de l’assurance. Il reconnaît ses bienfaiteurs et il apprend à leur faire confiance. Il apprend, il est éduqué et il s’éduque. Il en est de même pour une assemblée, comme pour un peuple.

Les Hébreux avaient été asservis et cruellement maltraités en Egypte. Après la libération d’Egypte, ils se sont retrouvés dans le désert du Sinaï, placés sous la protection du Ciel. Certes, ils avaient avant cela assisté aux 10 plaies infligées exclusivement aux Egyptiens, de même qu’à la traversée de la Mer Rouge, à leur sauvetage de la main des Egyptiens qui les pourchassaient, et aux miracles qui les ont accompagnés. La Torah décrit tout cela et tous les foyers d’Israël le rappellent chaque année lors du Séder de Pessa’h.

Chacun l’a clairement en mémoire. Le désert est aride, mais ils avaient de l’eau à profusion, grâce au puits de Miriam. La Manne tombait chaque jour et ils n’avaient qu’à la ramasser pour se nourrir. Elle prenait le goût des mets souhaités. Des nuées aplanissaient le chemin et le déblayaient de toute embuche, comme des serpents et des scorpions. Une colonne de feu les éclairait la nuit. Leurs vêtements et leurs chaussures ne s’usaient pas. Ils étaient toujours propres et adaptés à leur taille. Bref, ils vivaient un miracle permanent, en étant constamment placés sous la protection d’Hashem.

Certes, il y eu des manquements graves -comme la faute du veau d’or- qu’Hashem a ensuite pardonnés. Mais peu avant d’entrer en Israël, ils demandèrent à y envoyer des explorateurs. À leur retour, ils ont fauté en parlant mal de la Terre d’Israël. Hashem avait promis aux Patriarches de la donner en héritage aux Beneï Israël, leurs descendants, et voilà qu’ils la dénigraient ! C’en était trop ! « Vous pleurez sans raison ! Vous aurez des raisons de pleurer ce jour là ! » C’est en substance ce qu’il a en résulté. L’attitude des Beneï Israël traduisait un rejet des bienfaits d’Hashem à leur égard. Une forme de trahison ? Comme un enfant qui se rebelle ! En tout cas, elle exprimait un manque de reconnaissance et, partant, de confiance, intolérables. Or, aussi longtemps que le Peuple Juif sera influencé par des considérations étrangères qui l’éloigneront de la proximité d’Hashem, et tant que Mashia’h ne sera pas venu…

Nous avons perdu la Proximité d’Hashem ! Nous avons perdu de pouvoir vivre constamment dans la félicité, sous Sa protection ! Nous avons perdu de vivre au quotidien le rayonnement de Sa splendeur, de vivre Ses Miracles, de sentir Sa présence, de vivre en harmonie avec Lui.

Au contraire, nous avons eu à souffrir et à supporter des affres et des douleurs immenses. Nos êtres les plus chers étaient assassinés, ils mouraient de faim sous nos yeux, des ruisseaux de sang emportaient notre Peuple.

Quels désastres ! Puis suivirent les tourmentes et les calamités des exils. Comment ne pas s’affliger ?

Alors que Hakadosh Baroukh Hou, le Maître du monde, nous a prodigué tant de Bien ! Qu’Il n’a voulu pour nous que le meilleur en nous rapprochant de Lui. Combien a-t-Il été patient et tolérant malgré nos errements ?

Combien donc il nous faut regretter nos divagations pour enfin revenir à Lui !

Ce qu’Il nous demande est dans le fond insignifiant eu égard à tout ce qu’Il nous procure, tout ce que nous obtenons en accomplissant ce qu’Il nous ordonne. C’est en réalité avec grande joie que nous devrions réaliser chacun de Ses Commandements ! Et parmi ceux-ci, il y a celui d’écouter les décisions et les directives de nos Rabbanim.

QUELQUES REGLES ESSENTIELLES

Les jours qui précèdent le 9 Av, plus précisément depuis Rosh ‘Hodesh Av, le 1er jour de Av et jusqu’au 9 Av, l’on restreint toute expression de joie. Certes il y aura des exceptions, comme à l’occasion de la circoncision d’un nouveau-né, du rachat d’un premier né, d’une Bar Mitzvah ou de la conclusion d’une étude d’un traité du Talmud. On ne procédera à aucune inauguration qui procure de la joie, comme celle d’une maison, d’un vêtement et même d’un nouveau fruit qui n’a pas encore été consommé depuis Rosh Hashana, sauf dans des cas exceptionnels. On peut acheter de nouveaux vêtements avant le 9 Av si l’on sait que leurs prix vont augmenter par la suite, à la condition de ne pas les porter avant le 11 Av. On n’écoute pas de musique déjà depuis le 17 Tamouz et ce jusqu’au 10 Av inclus.

Cette année, Rosh ‘Hodesh Av tombe depuis dimanche 23 juillet à la nuit et toute la journée du lundi 24 juillet.

Depuis Rosh ‘Hodesh les Ashkenazim ne se laveront ni avec du savon, ni avec de l’eau chaude et ils ne se baigneront pas. Les Sefaradim ne se l’interdisent que depuis la semaine qui précède le 9 Av, soit cette année depuis le 30 juillet. Dans tous les cas, chacun est autorisé à se laver pour des raisons d’ordre médical ou en cas de souillures ou s’il l’on ne supporte pas cette privation. D’aucuns permettent de se laver à l’eau froide que dans certaines conditions, plus particulièrement la veille de Shabbath. Aussi parce qu’il y a lieu de tenir compte de l’environnement qui ne comprendrait pas le respect de ces restrictions, pourrait en être perturbé et dénigrer ceux qui les observent.

Les restrictions se durcissent dans la semaine où tombe le 9 Av. Des allègements sont introduits depuis la mijournée du 10 Av. Le 9 – soit cette année le lundi 31 juillet 2017 dès 21h30 à Paris jusqu’au mardi 1er août à 22h16 à Paris – on espère que Mashia’h, le Messie, viendra entre temps. Alors, non seulement il annulera toute raison de s’affliger, mais le Jour de Tish’a BeAv, le 9 Av, deviendra un grand jour de fête.

Jusqu’au 10 Av inclus, on ne construira pas, on n’installera ni on ne décorera une nouvelle maison. On ne plantera pas non plus d’arbres d’agrément. On évitera d’entreprendre des achats ou de conduire des transactions qui réjouissent.

Les Ashkenasim, au contraire des Sefaradim -selon certains décisionnaires- ne boiront pas de vin durant les 9 jours de Av, sauf le Shabbath. Cela aura des conséquences sur le rituel de la Havdala qui marque la séparation entre la sainteté du Shabbath et les jours profanes de la semaine. Cette année, la Havdala après Shabbath qui suit le Rosh ‘Hodesh, se déroule comme d’habitude. Toutefois, comme les Ashkenazim ne boivent ni vin ni jus de raisin, on fera appel à un jeune enfant pour le boire à notre place. Les garçons n’ont pas l’obligation de respecter cet interdit avant l’âge de 13 ans. On essaiera toutefois de faire appel à un enfant beaucoup plus jeune. En effet, plus ils avancent en âge et plus ils tiennent à accomplir ce qu’ils seront tenus de respecter en tant qu’adultes. S’il n’y a pas de jeune enfant pour boire le jus de raisin, on gagnera à le remplacer par de la bière, pour laquelle il n’y a aucune restriction.

À Tish’a BeAv, le 9 Av, En plus du jeûne de nourriture et de boisson, on ne s’enduira pas ni de crèmes ni d’huile. On ne se lavera pas ce jour-là, si ce n’est les premières phalanges des doigts, ou en cas de souillure, ni on ne se rincera la bouche. On ne portera pas de chaussures en cuir. On n’aura aucune relation conjugale. On ne respirera pas de parfums. On s’assiéra à même le sol ou sur un siège bas. On n’aura non plus pas le droit d’étudier la Torah, si ce n’est des passages qui se rapportent au deuil et qui attristent, comme la Meguila Ekha, les lamentations. On évitera de travailler le 9 Av. On ne portera pas ce jour de beaux vêtements.

Depuis Rosh ‘Hodesh, on ne fera pas de lessive, sauf pour les jeunes enfants ou pour les personnes malades, si l’on n’a pas d’autres vêtements ou s’ils risquent d’être abîmés. On ne donnera pas non plus d’habits à nettoyer.

Pour les Sefaradim, la restriction de laver du linge n’intervient que pour la semaine qui précède le 9 Av.

On ne mettra pas de vêtements parfaitement propres. Soit on portera avant Rosh ‘Hodesh quelques vêtements durant une heure ou deux, le temps de les défraîchir. Soit on les étalera sur le carrelage ou le plancher pour leur donner un air de “déjà mis” avant Rosh ‘Hodesh. Ils pourront alors être portés, selon les besoins, jusqu’à la fin de Tish’a BeAv, jusqu’au lendemain du 9 Av.

Depuis le 17 Tamouz on ne se rase pas, ni on ne se coupe les cheveux. Pour les Sefaradim, ces interdits n’ont cours que depuis Rosh ‘Hodesh. Cette année on pourra se raser et se couper les cheveux qu’à la nuit après le 10 Av. Bien entendu on ne se mariera pas jusqu’alors, soit le 11 Av.

Le jour du 9 Av on se comporte comme un jour de deuil à par entière. On devra en outre jeûner –ni boire, ni manger- depuis le lundi 31 juillet 2017 dès 21h30 à Paris jusqu’au mardi 1er août à 22h16 à Paris.

Seules les personnes présentant des exigences médicales avérées pourront boire et manger ce jour-là. Il est par ailleurs absolument interdit de mettre sa vie en danger.

Ce jour-là on se réunira à la synagogue pour prier et lire les Kinoth – lamentations, sur la destruction des deux Beth Hamikdash – Temples de Jérusalem. On s’assiéra sur des sièges bas. On ne manifestera aucune joie, au point que toute légèreté ou distraction seraient déplacées. Au contraire, on gagnera à se remémorer et à détailler les épreuves et souffrances infligées au Peuple Juif depuis son existence. On réfléchira sur leur raison d’être et sur les enseignements qui en découlent.

Les hommes ne mettront ni le Talith, ni les Tefilines lors de la prière du matin, mais seulement à Min’ha. Le Talith et spécialement les Tefilines sont aussi des ornements de splendeur prestigieux qui nous relient à Hashem. Les porter nous réjouit et nous honore. En s’abstenant de s’en vêtir et de les porter à la prière du matin, nous marquons notre retrait par rapport à la joie qu’ils procurent, qui n’est pas alors de mise.

Il nous reste à prier pour que Mashia’h vienne cette année et que le 9 Av se transforme en un très grand jour de fête ! Et si nous ne devions pas encore être en mesure de l’accueillir, qu’il nous soit donné qu’en vivant ce jour – le plus triste de notre calendrier- comme cela est attendu de nous, nous hâtions sa venue. Que nous puissions tous l’accueillir prochainement et de nos jours, Amen !

Chacun est invité à transmettre ce message le plus largement autour de soi.

Et n’oubliez pas sur notre site www.dvartorah.org trois cours sont en audition libre en permanence. Ils sont renouvelés régulièrement (dans le bas de la page d’accueil). Uniquement pour que vous en profitiez. Kol Touv !