Le “Mot du Jour” 15 Tévèth 5782 – 19 décembre 2021

IMPRESSIONS D’UN VOYAGE EN ERETZ ISRAËL À ‘HANOUKA 5782

Nous avons pu partir en Eretz Israël in extrémis durant la période où aucune autorisation spéciale n’était exigée pour y entrer. Au lendemain de notre arrivée les voyageurs non israéliens se trouvaient déjà interdits d’entrer dans le pays.

À notre retour, un ami nous a demandé :

– Es-tu allé voir le Rav ?

– Non, je ne n’ai pas réussi. Je n’ai non plus pas pu voir ma sœur, ni aller à un mariage et à un Brith dans la famille, ni rencontrer d’autres cousins et des amis chers.

Nous avons privilégié notre fils et sa famille qui résident à Tsfat (Safed) dans le Nord. Au départ, on pensait rester moins longtemps, mais on ne les avait pas vus depuis plus de trois ans. Les enfants naissent, grandissent. Il faut qu’ils sachent qu’ils ont des grands-parents. On a senti combien cela leur faisait du bien et à nous aussi. Nous avons été privés des nôtres. Les grands-parents paternels Hy’’d, qui ne sont pas revenus d’Aushwitz. Les grands-parents maternels qui vivaient en Israël et que nous avons à peine connus.

La veille de ‘Hanouka, nous sommes partis mon fils et moi nous recueillir sur la tombe de mon grand-père Shmouel Zvi zal. C’était au lendemain de son yahrzeith. Nous firent de même sur la tombe de ma grand-mère Hinda Feiguel aléa hashalom qui repose dans le même Beith Ha’hayïm. Beith Ha’hayim se traduit « maison de la vie », sous-entendu de vie éternelle. Les âmes de nos chers disparus ne sont-elles pas appelées à rejoindre le Gan Éden et la vie éternelle ?

Les 8 jours de ‘Hanouka passèrent très vite, mais ils restent gravés dans nos pensées et nos cœurs. L’allumage des Néroth, les flammes du chandelier à 9 branches, de même que les bougies que chacun des petits-enfants a allumées sur sa propre ‘Hanoukiya -le chandelier spécifique pour ‘Hanouka- en prononçant les bénédictions, étaient à la fois pleins de Kedousha, de sainteté, de gaité aussi et constituait une leçon d’éducation remarquable. Chaque enfant, depuis l’aîné jusqu’au dernier né, était parfaitement reconnu, respecté et mis en valeur, en allumant à tour de rôle sa propre ‘Hanoukia. Beignets ou Latkess -des galettes de pommes de terre rappées, frites, avec… (il faudrait que je demande la recette à mon épouse…)- et autres douceurs étaient partagées en famille. Le tout fut suivi de scénettes jouées par les enfants et de quiz sur la fête de ‘Hanouka auxquels tous s’attachaient à répondre. C’était de grands moments de bonheur.

Repos, Tefila, Limoud et nous réjouir de la présence des petits enfants, voilà comment s’organisait le temps passé à Tsfat.

Nous avons tout de même pu assister à un Shiour-conférence de « Yenouka » – Rav Shlomo Yehouda shlita. « Yenouka » est un qualificatif affectueux qui signifie « enfant ». Il m’a été rapporté que déjà tout jeune enfant la Torah lui a été révélée. À l’âge de 15 ans il connaissait déjà tout le Shass, le Talmud, par cœur, et sa connaissance de toutes les parties de la Torah était prodigieuse. D’aucuns le reconnaissent comme l’un des plus grands d’Israël alors qu’il n’a même pas 40 ans. D’autres vont même encore beaucoup plus loin, le qualifiant de Mashia’h. C’était effectivement impressionnant de le voir devant une assemblée de 1000 à 1500 personnes particulièrement attentives et respectueuses qui littéralement buvaient ses paroles. Pour la petite ville de Tsfat cela paraissait tout à fait impressionnant.

Après ‘Hanouka, nous sommes allés prier sur la tombe de Rabbi Shimone Bar Yo’haï à Meyron. Nous l’avons fait pour notre famille et nos proches, certes, mais aussi pour tous ceux qui sont attachés à Dvar Torah, donc pour vous et les vôtres. Qu’il n’en résulte que le plus grand bien !

Et cela nous l’avons répété quelques jours plus tard dans l’ancien cimetière de Tsfat sur les tombes du Ari zal, Rabbi Yits’hak Louria, du Ramak, Rabbi Moshé Cordorévo, de celle du Beth Yossef, Rav Yossef Caro, du Rav Shlomo Alkabetz, qui a composé la prière « Lekha Dodi » que nous chantons à l’entrée du Shabbath, et aussi sur bien d’autres tombes inconnues, tout en pensant à tous ces grandes personnalités que nous ne pouvions visiter faute de temps. C’était très impressionnant de rendre visite à ces géants de la Torah. Cela rend humble et même plus que cela. Et c’est un immense cadeau que de pouvoir leur rendre hommage en allant se recueillir sur leurs tombes.

Nous n’avions pas loué de voiture pour pouvoir davantage aider notre fils à faire face. Les transports en commun quant à eux présentaient l’avantage de pouvoir partager le vécu des Israéliens dont c’est le seul moyen de déplacement.

Le voyage pour Jérusalem eu lieu Motsé (après) Shabbath. Nos bagages avaient été préparés veille de Shabbath pour partir au plus tôt. Nous ne voulions pas arriver tard pour ne pas déranger notre cousine qui nous recevait. Mais c’était sans compter sur le trafic et le « rouler au pas » tant nous n’étions pas les seuls sur les routes, au moins sur une partie du trajet. Et puis le car est tombé en panne. Il fallut en attendre un autre, qui fut ensuite détourné. Une manifestation bloquait l’entrée de Jérusalem. Nous fûmes déposés assez loin de là où nous voulions descendre. Il n’y avait alors plus de bus et nous dûmes prendre un taxi qui nous déposa après minuit. C’était épique.

Vient en mémoire l’histoire qu’avait raconté le Rav Yossef ‘Haïm SITRUK zatsal pour détendre l’atmosphère. « Un Rav soucieux de son devenir rêva une nuit qu’il demandait à côté de qui il serait enterré. On lui répondit à côté d’un tel, qui était chauffeur de bus. Comment ? s’insurgea-t-il, sous-entendant qu’il ne méritait pas un meilleur parti ? On lui répondit : Toi quand tu parles à la synagogue tout le monde s’endort. Lui quand il conduit, tout le monde dit le Shema Israël ».

La Kedousha de Yeroushalayim nous a très vite enveloppés. Des Minyanim, quorum d’au-moins 10 personnes requis pour la prière en public, se trouvaient à proximité, ainsi qu’un Mikwé, comme à Tsfat. Nous avions hâte d’aller nous recueillir au Kotel, au mur occidental. Mais des obligations liées au Covid, en l’occurrence de pouvoir présenter un test PCR à l’aéroport pour notre départ le surlendemain, nous ont contraint d’en repousser la visite d’un jour. Israël est connu aujourd’hui comme l’un des pays les plus développés au monde sur le plan informatique. Tout y est fait pour que tout citoyen règle sa vie « administrative » via internet. À défaut, il ne peut pas fonctionner seul et cela peut effectivement se traduire par une grande perte de temps. Tout est fait pour inciter le plus grand nombre à intégrer la pratique d’internet dans son quotidien.

Il ne nous restait donc guère de temps. Nous voulions nous recueillir sur les tombes de mes parents au Beith Ha’hayim de Rehovoth. Cela n’a pu être possible. Nous avons tout juste réussi à prier quelques instants sur la tombe de notre Rav, Rav Messod ‘Hamou zékher tsadik vekadosh livrakha, au Har Hamenou’hoth près de Guivath Shaoul. Il nous avait quittés brutalement lors de la première phase de l’épidémie du Covid. La nuit était déjà tombée et nous n’avons pu trouver sa tombe que grâce à l’un des fils du Rav qui nous a guidés par téléphone.

C’était presque impossible de nous tenir à un programme. Nous nous sentions comme dans une autre rationalité. Les heures filaient trop vite et, malgré cela, nous vivions comme au ralenti, au rythme des attentes aux stations de bus, aux voyages ballotés, agrippés parfois, pour ne pas risquer de chuter. La carte « Rav Kav » permet, une fois créditée d’un montant suffisant à la caisse automatique, de voyager dans tous les transports publics, le prix du transport se défalque du crédit de la carte « Rav Kav » lors de son flashage aux bornes appropriées. Les chauffeurs ne sont ainsi plus distraits et gagnent un temps précieux, au détriment toutefois de leurs relations avec le public, qui n’ont plus la qualité d’antan.

Notre séjour était trop court pour en dire beaucoup plus. En privé, les contacts étaient toujours très chaleureux. En public, les gens paraissent plus soucieux et peut-être moins enclins à aller vers l’autre. Assurément des tensions devraient être aplanies très vite pour effacer des frustrations et rendre les rapports plus détendus et aimants. Qu’il en soit très vite ainsi.

Le retour eu lieu le 10 Téveth, jour de jeûne, qui marque le début du siège de Jérusalem. Nous voudrions vous convier à revoir le « Mot du Jour » sur le 10 Téveth à la date du 25 décembre 2020, visible sur notre site. D.ieu merci, un Minyane avec la lecture du Sefer Torah était organisé dans la Shoule de l’aéroport peu avant le décollage.

Au cours du voyage, une dame israélienne côtoyait mon épouse. Elle s’est vivement intéressée à nos valeurs et voulu en connaître davantage. Elle nous a quittés en nous remerciant de ce qu’elle a pu découvrir, et qu’elle ressentait comme un grand cadeau.

À l’arrivée à Roissy, un seul policier-douanier était en poste pour contrôler tous les passeports des passagers. Au bout d’une heure et demie des renforts le rejoignirent. Et D.ieu merci, nous avons fini par arriver chez nous.

Et Baroukh Hashem que nous pouvons nous pouvons vous retrouver ! En espérant qu’il nous sera donné de poursuivre notre mission de la meilleure façon, peut-être même grâce à votre concours spontané ? Nous délivrons toujours des reçus cerfa déductibles des impôts pour les dons qui nous parviennent. Cette fin d’année fiscale offre une ultime opportunité tout en accomplissant l’importante Mitzva de diffusion de la Torah. Qu’il vous soit donné de vous associer aux projets de DVAR TORAH à : https://dvartorah.org/collections/soutenir-dvar-torah

Mais nous ne pouvons pas vous quitter sans vous recommander vivement de profiter des Divreï Torah de Rav Eliézer Rissmak shlita sur la Parasha que nous publions sur notre site à : https://dvartorah.org/blogs/parasha  Découvrez-les. Ce sont à chaque fois des joyaux de connaissance et de sagesse.

De même, nous vous recommandons de vous abonner à la revue KOUNTRASS Tél : 972.4.908.3525  kountrassnews@gmail.com  http://www.kountrass.com/categorie-produite-magazine/  Ils réalisent un travail de sensibilisation, de recherche, de réflexion et d’information tout à fait exceptionnel sur tous les domaines de notre époque et de notre histoire. Ils méritent d’être encouragés et soutenus. Profitez-en !

Avec l’espoir de recevoir très vite de vos bonnes nouvelles. Kol Touv et recevez nos meilleures pensées !

15 Tévèth 5782 – 19 décembre 2021

IMPRESSIONS D’UN VOYAGE EN ERETZ ISRAËL À ‘HANOUKA 5782

Nous avons pu partir en Eretz Israël in extrémis durant la période où aucune autorisation spéciale n’était exigée pour y entrer. Au lendemain de notre arrivée les voyageurs non israéliens se trouvaient déjà interdits d’entrer dans le pays.

À notre retour, un ami nous a demandé :

– Es-tu allé voir le Rav ?

– Non, je ne n’ai pas réussi. Je n’ai non plus pas pu voir ma sœur, ni aller à un mariage et à un Brith dans la famille, ni rencontrer d’autres cousins et des amis chers.

Nous avons privilégié notre fils et sa famille qui résident à Tsfat (Safed) dans le Nord. Au départ, on pensait rester moins longtemps, mais on ne les avait pas vus depuis plus de trois ans. Les enfants naissent, grandissent. Il faut qu’ils sachent qu’ils ont des grands-parents. On a senti combien cela leur faisait du bien et à nous aussi. Nous avons été privés des nôtres. Les grands-parents paternels Hy’’d, qui ne sont pas revenus d’Aushwitz. Les grands-parents maternels qui vivaient en Israël et que nous avons à peine connus.

La veille de ‘Hanouka, nous sommes partis mon fils et moi nous recueillir sur la tombe de mon grand-père Shmouel Zvi zal. C’était au lendemain de son yahrzeith. Nous firent de même sur la tombe de ma grand-mère Hinda Feiguel aléa hashalom qui repose dans le même Beith Ha’hayïm. Beith Ha’hayim se traduit « maison de la vie », sous-entendu de vie éternelle. Les âmes de nos chers disparus ne sont-elles pas appelées à rejoindre le Gan Éden et la vie éternelle ?

Les 8 jours de ‘Hanouka passèrent très vite, mais ils restent gravés dans nos pensées et nos cœurs. L’allumage des Néroth, les flammes du chandelier à 9 branches, de même que les bougies que chacun des petits-enfants a allumées sur sa propre ‘Hanoukiya -le chandelier spécifique pour ‘Hanouka- en prononçant les bénédictions, étaient à la fois pleins de Kedousha, de sainteté, de gaité aussi et constituait une leçon d’éducation remarquable. Chaque enfant, depuis l’aîné jusqu’au dernier né, était parfaitement reconnu, respecté et mis en valeur, en allumant à tour de rôle sa propre ‘Hanoukia. Beignets ou Latkess -des galettes de pommes de terre rappées, frites, avec… (il faudrait que je demande la recette à mon épouse…)- et autres douceurs étaient partagées en famille. Le tout fut suivi de scénettes jouées par les enfants et de quiz sur la fête de ‘Hanouka auxquels tous s’attachaient à répondre. C’était de grands moments de bonheur.

Repos, Tefila, Limoud et nous réjouir de la présence des petits enfants, voilà comment s’organisait le temps passé à Tsfat.

Nous avons tout de même pu assister à un Shiour-conférence de « Yenouka » – Rav Shlomo Yehouda shlita. « Yenouka » est un qualificatif affectueux qui signifie « enfant ». Il m’a été rapporté que déjà tout jeune enfant la Torah lui a été révélée. À l’âge de 15 ans il connaissait déjà tout le Shass, le Talmud, par cœur, et sa connaissance de toutes les parties de la Torah était prodigieuse. D’aucuns le reconnaissent comme l’un des plus grands d’Israël alors qu’il n’a même pas 40 ans. D’autres vont même encore beaucoup plus loin, le qualifiant de Mashia’h. C’était effectivement impressionnant de le voir devant une assemblée de 1000 à 1500 personnes particulièrement attentives et respectueuses qui littéralement buvaient ses paroles. Pour la petite ville de Tsfat cela paraissait tout à fait impressionnant.

Après ‘Hanouka, nous sommes allés prier sur la tombe de Rabbi Shimone Bar Yo’haï à Meyron. Nous l’avons fait pour notre famille et nos proches, certes, mais aussi pour tous ceux qui sont attachés à Dvar Torah, donc pour vous et les vôtres. Qu’il n’en résulte que le plus grand bien !

Et cela nous l’avons répété quelques jours plus tard dans l’ancien cimetière de Tsfat sur les tombes du Ari zal, Rabbi Yits’hak Louria, du Ramak, Rabbi Moshé Cordorévo, de celle du Beth Yossef, Rav Yossef Caro, du Rav Shlomo Alkabetz, qui a composé la prière « Lekha Dodi » que nous chantons à l’entrée du Shabbath, et aussi sur bien d’autres tombes inconnues, tout en pensant à tous ces grandes personnalités que nous ne pouvions visiter faute de temps. C’était très impressionnant de rendre visite à ces géants de la Torah. Cela rend humble et même plus que cela. Et c’est un immense cadeau que de pouvoir leur rendre hommage en allant se recueillir sur leurs tombes.

Nous n’avions pas loué de voiture pour pouvoir davantage aider notre fils à faire face. Les transports en commun quant à eux présentaient l’avantage de pouvoir partager le vécu des Israéliens dont c’est le seul moyen de déplacement.

Le voyage pour Jérusalem eu lieu Motsé (après) Shabbath. Nos bagages avaient été préparés veille de Shabbath pour partir au plus tôt. Nous ne voulions pas arriver tard pour ne pas déranger notre cousine qui nous recevait. Mais c’était sans compter sur le trafic et le « rouler au pas » tant nous n’étions pas les seuls sur les routes, au moins sur une partie du trajet. Et puis le car est tombé en panne. Il fallut en attendre un autre, qui fut ensuite détourné. Une manifestation bloquait l’entrée de Jérusalem. Nous fûmes déposés assez loin de là où nous voulions descendre. Il n’y avait alors plus de bus et nous dûmes prendre un taxi qui nous déposa après minuit. C’était épique.

Vient en mémoire l’histoire qu’avait raconté le Rav Yossef ‘Haïm SITRUK zatsal pour détendre l’atmosphère. « Un Rav soucieux de son devenir rêva une nuit qu’il demandait à côté de qui il serait enterré. On lui répondit à côté d’un tel, qui était chauffeur de bus. Comment ? s’insurgea-t-il, sous-entendant qu’il ne méritait pas un meilleur parti ? On lui répondit : Toi quand tu parles à la synagogue tout le monde s’endort. Lui quand il conduit, tout le monde dit le Shema Israël ».

La Kedousha de Yeroushalayim nous a très vite enveloppés. Des Minyanim, quorum d’au-moins 10 personnes requis pour la prière en public, se trouvaient à proximité, ainsi qu’un Mikwé, comme à Tsfat. Nous avions hâte d’aller nous recueillir au Kotel, au mur occidental. Mais des obligations liées au Covid, en l’occurrence de pouvoir présenter un test PCR à l’aéroport pour notre départ le surlendemain, nous ont contraint d’en repousser la visite d’un jour. Israël est connu aujourd’hui comme l’un des pays les plus développés au monde sur le plan informatique. Tout y est fait pour que tout citoyen règle sa vie « administrative » via internet. À défaut, il ne peut pas fonctionner seul et cela peut effectivement se traduire par une grande perte de temps. Tout est fait pour inciter le plus grand nombre à intégrer la pratique d’internet dans son quotidien.

Il ne nous restait donc guère de temps. Nous voulions nous recueillir sur les tombes de mes parents au Beith Ha’hayim de Rehovoth. Cela n’a pu être possible. Nous avons tout juste réussi à prier quelques instants sur la tombe de notre Rav, Rav Messod ‘Hamou zékher tsadik vekadosh livrakha, au Har Hamenou’hoth près de Guivath Shaoul. Il nous avait quittés brutalement lors de la première phase de l’épidémie du Covid. La nuit était déjà tombée et nous n’avons pu trouver sa tombe que grâce à l’un des fils du Rav qui nous a guidés par téléphone.

C’était presque impossible de nous tenir à un programme. Nous nous sentions comme dans une autre rationalité. Les heures filaient trop vite et, malgré cela, nous vivions comme au ralenti, au rythme des attentes aux stations de bus, aux voyages ballotés, agrippés parfois, pour ne pas risquer de chuter. La carte « Rav Kav » permet, une fois créditée d’un montant suffisant à la caisse automatique, de voyager dans tous les transports publics, le prix du transport se défalque du crédit de la carte « Rav Kav » lors de son flashage aux bornes appropriées. Les chauffeurs ne sont ainsi plus distraits et gagnent un temps précieux, au détriment toutefois de leurs relations avec le public, qui n’ont plus la qualité d’antan.

Notre séjour était trop court pour en dire beaucoup plus. En privé, les contacts étaient toujours très chaleureux. En public, les gens paraissent plus soucieux et peut-être moins enclins à aller vers l’autre. Assurément des tensions devraient être aplanies très vite pour effacer des frustrations et rendre les rapports plus détendus et aimants. Qu’il en soit très vite ainsi.

Le retour eu lieu le 10 Téveth, jour de jeûne, qui marque le début du siège de Jérusalem. Nous voudrions vous convier à revoir le « Mot du Jour » sur le 10 Téveth à la date du 25 décembre 2020, visible sur notre site. D.ieu merci, un Minyane avec la lecture du Sefer Torah était organisé dans la Shoule de l’aéroport peu avant le décollage.

Au cours du voyage, une dame israélienne côtoyait mon épouse. Elle s’est vivement intéressée à nos valeurs et voulu en connaître davantage. Elle nous a quittés en nous remerciant de ce qu’elle a pu découvrir, et qu’elle ressentait comme un grand cadeau.

À l’arrivée à Roissy, un seul policier-douanier était en poste pour contrôler tous les passeports des passagers. Au bout d’une heure et demie des renforts le rejoignirent. Et D.ieu merci, nous avons fini par arriver chez nous.

Et Baroukh Hashem que nous pouvons nous pouvons vous retrouver ! En espérant qu’il nous sera donné de poursuivre notre mission de la meilleure façon, peut-être même grâce à votre concours spontané ? Nous délivrons toujours des reçus cerfa déductibles des impôts pour les dons qui nous parviennent. Cette fin d’année fiscale offre une ultime opportunité tout en accomplissant l’importante Mitzva de diffusion de la Torah. Qu’il vous soit donné de vous associer aux projets de DVAR TORAH à : https://dvartorah.org/collections/soutenir-dvar-torah

Mais nous ne pouvons pas vous quitter sans vous recommander vivement de profiter des Divreï Torah de Rav Eliézer Rissmak shlita sur la Parasha que nous publions sur notre site à : https://dvartorah.org/blogs/parasha  Découvrez-les. Ce sont à chaque fois des joyaux de connaissance et de sagesse.

De même, nous vous recommandons de vous abonner à la revue KOUNTRASS Tél : 972.4.908.3525  kountrassnews@gmail.com  http://www.kountrass.com/categorie-produite-magazine/  Ils réalisent un travail de sensibilisation, de recherche, de réflexion et d’information tout à fait exceptionnel sur tous les domaines de notre époque et de notre histoire. Ils méritent d’être encouragés et soutenus. Profitez-en !

Avec l’espoir de recevoir très vite de vos bonnes nouvelles. Kol Touv et recevez nos meilleures pensées !