Le “Mot du Jour” 14 Mar’héshvane 5784 – 29 Octobre 2023

LEOR HAMATSAV 2 – REFLEXIONS SUR LA SITUATION 2.

Notre Peuple a compté des hommes d’une envergure incommensurable. Parmi eux David Hamélekh, le Roi David, était un très grand Tsadik. Durant son règne il mena de nombreuses batailles contre les peuples qui menaçaient Israël. Il s’agissait d’abord de Mil’hamoth ‘Hova, de guerres pour la survie et l’indépendance nationale. D’autres batailles furent menées pour garantir et élargir le territoire, éloignant ainsi les belligérants des frontières d’Israël, c’étaient des Mil’hamoth Reshouth. Liberté était donnée par le Ciel au Roi David de mener ces guerres. Par contre, le Roi ‘Hizkiayahou, Ezéchias, qui lui aussi était un très grand Tsadik, n’était pas en mesure d’affronter les ennemis qui menaçaient Israël. Il pria donc HASHEM de les combattre pour lui et il fut exaucé.

Nous nous trouvons aujourd’hui assurément davantage dans le cas de figure de David Hamélekh plutôt que de celui de ‘Hizkiyahou Hamélekh.

Pourtant la situation appelle à ce que nous puissions agir comme l’a fait ‘Hizkiyahou Hamélekh.

Les renseignements militaires indiquent qu’il y a un risque palpable de lancer une opération terrestre d’envergure pour y déloger la force ennemie du ‘Hamas. Elle se protège dans des dédales de tunnels enterrés sur des centaines de kilomètres et des bunkers également enfouis sous terre qui représentent un piège énorme pour les soldats de Tsahal. Or chacun le sait, pour le Peuple d’Israël chaque soldat qui tombe est une perte immense. Le risque semble donc trop grand. D’autant qu’il y a les otages à libérer. Certes l’ennemi s’en sert comme bouclier pour se protéger, au même titre que sa propre population qu’il empêche de se mettre à l’abri. Il faudrait l’intervention miraculeuse de HASHEM pour à la fois protéger les otages, les libérer et neutraliser définitivement la force ennemie.

Mais pour cela il semble qu’il faudrait que nous ayons la Tsidkouth, la sagesse, la probité, la confiance et le lien de proximité avec HASHEM qu’avait ‘Hizkiyahou Hamélekh pour demander et obtenir l’aide et l’intervention de HASHEM.

Si tout Israël fait Teshouva, assurément qu’il aura cette force. Il lui suffira d’unir ses prières et HAKADOSH BAROUKH HOU l’exaucera !

Un mouvement de Teshouva s’est déjà amorcé depuis ce Shemini Atséreth – Sim’hath Torah. On ne compte plus ceux qui demandent des paires de Tefilines, des Tsitiyoth, des livres de prières, des Kipoth, et qui respectent le Shabbath, parce qu’ils se sont rendus compte que vivre avec la Torah protège.

L’histoire de la Mezouza est un exemple parmi des centaines d’autres. Un marchand religieux de Kiryath Gath, une ville proche de Beer Shéva, qui venait ravitailler l’une des familles du village Kissoufim, près de Gaza, fit remarquer qu’il n’avait pas l’habitude d’entrer dans une maison dépourvue de Mezouza -ce parchemin recouvert de quelques versets de la Torah que l’on fixe sur le linteau de la porte de la maison- et il demanda à son client s’il ne voulait pas qu’il en place une. L’homme dit qu’il allait demander à sa femme. Lorsque ce dernier repassa commande pour une nouvelle livraison, il dit que sa femme était d’accord de placer une Mezouza. L’homme vint livrer la marchandise et amena une Mezouza qu’il fixa à la porte de leur habitation. Cela se passa avant l’invasion du ‘Hamas depuis Gaza. Quelques jours après, l’homme appela son marchand religieux et lui dit qu’il lui avait sauvé la vie ainsi qu’à sa femme. Les hommes du ‘Hamas avaient pénétré dans toutes les maisons et avaient tué tout le monde et, par miracle, ils n’étaient pas entrés dans leur maison qui était la seule dotée d’une Mezouza.

Aujourd’hui Moraï Verabotaï, mes maîtres, mes amis, il faut sauver les otages, il faut demander l’aide du Ciel, car Lui seul peut nous sortir de cette gangue, de ce sable mouvant, sans que nous ayons à pleurer d’autres pertes. Nous en avons déjà eu tant et nous ne savons pas comment consoler tous nos frères endeuillés. Ce qui a été commis est irréparable. Nous avons besoin de la protection du Ciel d’urgence ! Il faut ouvrir les yeux et prendre conscience que nous ne pouvons pas continuer ainsi à vivre sans craindre le Ciel, sans accepter d’observer scrupuleusement Ses préceptes et Ses commandements. Nous faisons partie du Peuple Juif. Il fut esclave en Égypte. Il en fut délivré et sortit miraculeusement sous la conduite de Moshé Rabbénou -Moïse-. C’est lui qui reçut la Torah et qui l’accepta en déclarant « Naassé Venishma » « nous ferons et nous entendrons-comprendrons ». Un engagement qui fut pris en leur nom et en celui de toutes les générations qui suivront, dont nous tous bien évidemment. Or, ce n’est que si le Peuple Juif réalise ce à quoi il s’est engagé, qu’il peut bénéficier de la protection de HASHEM.

Tel chef militaire ou du renseignement déclare qu’il assume la responsabilité de la défaillance du système de sécurité. En fait, il n’est pas tant responsable que cela, puisque personne ne peut lever le petit doigt sans le consentement du Ciel. S’il a failli, c’est parce que le Ciel L’a voulu. Le Ciel s’est certes « servi » de lui pour que cela s’accomplisse. Mais pourquoi précisément lui, ce chef militaire ou du renseignement ? Parce qu’il a agi sans connaître son rôle, sa place et ses obligations dans ce monde qui est régi depuis sa création par HASHEM. C’est le cas dans lequel se trouve « Tinok Shenishba », un enfant qui a été enlevé de sa famille et élevé parmi ses ravisseurs, en dehors du judaïsme, sans rien connaître de la Torah, de notre patrimoine et de notre héritage spirituel.

Or c’est la situation dans laquelle se trouvent la plupart des dirigeants, parce que durant des décennies tout a été fait pour écarter une très grande partie du Peuple de notre héritage ancestral. Lui seul, avec l’enseignement de la Torah, nous relie au Créateur du monde. HASHEM peut tout et nous devons L’implorer et Le prier tous ensemble de nous secourir. Alors Il pourra combattre pour nous, faire libérer les otages sains et saufs, de même que les corps des soldats tombés lors du précédent conflit et ceux qui sont prisonniers, et bien sûr neutraliser à jamais les ennemis d’Israël. En fait il nous faut prier pour la Gueoula, la Rédemption, et la venue très prochaine de Mashia’h, du Messie !

Lorsque l’on vit en dehors de la Torah, on ne peut faire que très partiellement ce que HASHEM attend de nous. Pourtant très nombreux sont les gens extrêmement bien intentionnés. Quasiment tous les soldats sont des héros qui sont prêts à se sacrifier et qui ont donné et donnent effectivement leur vie pour la défense du pays. Et ils sont certainement autant dignes que ceux de l’armée de David Hamélekh. Mais qu’on se rappelle. Durant les 7 années qu’a duré la conquête de la terre d’Israël sous la conduite de Yehoshoua Bin Noune, Josué, après les 40 ans de pérégrination dans le désert qui ont suivi la sortie d’Égypte, il n’y a pas eu un seul mort parmi tous ses combattants. À l’exception toutefois de la bataille de Haï, parce qu’un homme avait caché un butin lors de la prise de Jéricho où un anathème avait été décrété envers tout contrevenant. Preuve, parmi tant d’autres, de la solidarité du Peuple Juif et de la responsabilité collective de chacun envers tous.

Aujourd’hui, nous devons tous prier ardemment -et la prière de chacun compte et est essentielle- pour que nous obtenions la même protection. Qu’il n’y ait plus de morts ni de blessés parmi nos soldats et bien sûr parmi tout le Peuple. Que tous les captifs recouvrent sains et saufs leur liberté. Que le calme revienne pour toujours. Que nous acceptions tous et très vite de nous conformer à l’engagement pris en notre nom par nos pères au Mont Sinaï. Que HASHEM règne à nouveau sur nos vies et que nous en éprouvions une immense joie. Amen !

Pensez à faire suivre ce message auprès de vos proches et contacts dans la Communauté.

Association DVAR TORAH     www.dvartorah.org   info@dvartorah.org   33 (0)1 48 29 65 29