Le « Mot du Jour »  12 Adar 5783 – 05 mars 2023

LA FETE DE POURIM.  

Que Hashem nous préserve de tous les maux et nous garde tous en bonne santé ! Amen !

Que nous prenions aussi les précautions et dispositions requises pour nous protéger !

Pourim fait rire et exprime la joie parce que la situation s’est renversée du tout au tout pour se transformer en une très grande libération. À l’avantage du Peuple Juif.

Aujourd’hui nous prions pour qu’à Pourim la situation se calme et s’apaise dans tous les esprits en Israël et que le Peuple se soude à nouveau pour ne faire qu’un. Qu’il délaisse les slogans et comprenne les réels enjeux. Seulement alors la joie pourra enfin s’exprimer et battre à l’unisson dans tous les cœurs. C’est ce que Hashem attend ! Nous n’avons pas le droit de jouer le jeu de ceux qui veulent notre perte, à D.ieu ne plaise !

Le jour de Pourim est un jour saint durant lequel chaque Juif peut et doit adresser ses prières à Hashem pour d’abord Le remercier pour tout ce qu’Il nous donne et nous a donné, mais aussi pour Lui demander de nous exaucer dans ce dont nous avons réellement besoin. Ne délaissons pas cette immense opportunité ! Personne n’aura à le regretter.

Ce message vous est adressé la veille du Jeûne d’Esther qui précède le jour de Pourim.

Permettez-nous de vous inviter à une très courte promenade à travers l’Histoire, juste pour rappeler les règles essentielles de cette fête unique, bouleversante, dramatique, aux conséquences qui auraient pu être désastreuses et qui connut un dénouement des plus heureux.

Il y a tout juste 19 ans, nous avions adressé par mail le texte suivant, mis à jour quant aux dates et à la situation d’aujourd’hui :

« Pourim évoque le miracle de la délivrance de la terrifiante machination fomentée par Hamane qui ne visait que… l’extermination du Peuple Juif.

Un homme, un seul, Mordekhaï, a osé tenir tête à ce despote, ce fou, descendant d’Amalek, pourtant Premier ministre du Roi Ha’hashevérosh –Assuérus-. D’aucuns sont même allés jusqu’à reprocher à Mordekhaï, Mardochée, de mettre tout le Peuple Juif en péril !… Parce qu’il refusait de se prosterner devant Hamane qui se prenait pour une divinité. Il portait d’ailleurs sur lui une statuette. Ainsi, chaque prosternation devant lui pouvait s’assimiler à un acte d’idolâtrie condamnable. Et si ce n’était pas de l’idolâtrie, ne pas se prosterner était à coup sûr une sanctification du Nom d’Hashem. Or, s’il est exigé d’un juif de commettre un acte d’idolâtrie, la Torah nous dicte de nous laisser tuer plutôt que de nous renier et renier Hashem. Au même titre, du reste, que si l’on veut nous contraindre à commettre un meurtre, ou encore avoir une relation interdite.

Hashem n’abandonne jamais Son peuple s’il se repent, s’il fait Teshouva, et s’il s’attache absolument à respecter Ses commandements. C’est ce qui s’est justement passé à Pourim. En un instant, toute la situation a été totalement renversée. Sur ordre de Mordekhaï, à la demande de la reine Esther, tous les Juifs de Shoushane -Suze- ont prié, pleuré et jeûné durant trois jours consécutifs. Et Hashem les a entendus. Dès lors, le jour même où Hamane voulait faire pendre Mordekhaï, le Roi Ha’hashevérosh lui ordonna de clamer dans toute la ville, devant Mordekhaï qui montait le cheval du Roi : « Voilà l’homme le plus estimé du royaume ! ». Hamane fut lui-même, un peu plus tard, pendu sur ordre du Roi à la potence qu’il avait préparée pour y pendre Mordekhaï ! Tandis que Mordekhaï s’est vu confier d’immenses pouvoirs auprès du Roi !

En ce temps, les Juifs étaient répartis dans les 127 provinces du royaume de Perse. Hamane avait donné l’ordre de tous les exterminer. Mais Mordekhaï dépêcha d’urgence un contrordre, et tous les Juifs où qu’ils furent purent se défendre et être sauvés ! Quand Hashem le veut, tout est possible ! Et de nos jours, autant que depuis toujours.

Vous souvenez-vous des jours qui précédaient Pourim au temps de la guerre du Golfe en ‘91, alors qu’Israël vivait au rythme des dizaines d’explosions de scuds lancés d’Iraq ? Ces explosions n’ont fait en Israël aucune victime directe ! Vous comprenez de quelle protection divine nous avons bénéficié ?!!! Tous ceux qui, en Israël et partout ailleurs, étaient en état d’implorer Hashem, priaient et suppliaient pour qu’Israël soit épargné ! Au Koweit, les Alliés ne jouirent malheureusement pas de la même protection ! Et, subitement, la veille de Pourim, l’Iraq a capitulé et le danger fut écarté ! Il nous faut nous en souvenir et mériter la sollicitude d’Hashem à notre égard. C’est précisément pour nous le rappeler que nos Sages nous ont imposé de respecter cinq Mitzvoth à Pourim.

1. Donner LeZékhèr Ma’hatsit HaShékel –en souvenir de la contribution d’un demi sicle d’argent donnée par personne pour les besoins du Tabernacle dans le désert du Sinaï après la sortie d’Égypte- de préférence avant Min’ha le jour du Jeûne, soit 1,50€ ou 6€ par personne selon les 3 avis (voir ci-après).

2. Lire dans un parchemin ou écouter la lecture de la Meguila d’Esther faite depuis un parchemin, une première fois à la nuit tombée, puis une seconde fois le lendemain depuis le matin et durant tout ce jour. 

3. Mishloa’h Manoth, offrir au moins deux mets prêts à être dégustés à au moins une personne. 

4. Matanoth LaÉvionim, faire des dons à au moins deux pauvres de la communauté pour qu’eux aussi aient les moyens de se réjouir durant la fête.

5. Et enfin, organiser -ou participer à- un Mishté, un festin, durant le jour. Y rappeler l’histoire et les miracles de Pourim, et où il est recommandé de boire du vin jusqu’à ce qu’on en vienne à ne plus distinguer entre «béni soit Mordekhaï» et «maudit soit Hamane».

Que vous ayez tous une très joyeuse fête de Pourim !

Un autre mail, adressé il y a quatre ans, complété et mis à jour quant aux dates et à la situation d’aujourd’hui, vient apporter des précisons qu’il faut connaître :

Cette année, la célébration de la fête de Pourim suit deux cas de figure :

. Pourim se célèbre le 14 Adar, du lundi 6 mars à la nuit tombée (dès l’apparition des trois étoiles) et le mardi 7 mars toute la journée pour tous les lieux qui n’étaient pas entourés de murailles du temps de Yehoshoua Bine Noune. Yehoshoua Bine Noune était l’élève et le successeur de Moshé Rabbénou, Moïse, à la tête du Peuple Juif lors de l’entrée en Eretz Israël il y a quelque 3296 ans. C’était après les 40 ans de pérégrination dans le désert, qui ont suivi la sortie d’Egypte il y a 3335 ans.

. Pourim se célèbre le 15 Adar, du mardi 7 mars à la nuit tombée (dès l’apparition des trois étoiles) et le mercredi 8 mars toute la journée pour les villes qui sont entourées de murailles depuis le temps -ou qui l’étaient du temps- de Yehoshoua Bine Noune, ainsi que les quartiers situés en dehors de ces villes mais d’où l’on peut apercevoir les murailles. C’est bien sûr le cas de Yeroushalayim et de ses alentours. Pourim y est appelé Shoushane-Pourim, du nom de la ville Shoushane, Suze, la capitale du Royaume de Perse, au cœur de laquelle l’histoire de Pourim s’est déroulée.

À Shoushane, les Juifs purent se défendre et combattre leurs ennemis un jour de plus que partout ailleurs. Leur victoire fut totale. L’allégresse fut immense parce qu’il y eut un complet renversement de la situation. Au lieu d’être anéanti, le Peuple Juif ressortait indemne et victorieux. Une joie sans borne s’est ensuite perpétuée par une célébration décalée d’un jour en souvenir de ce 14 Adar, où les juifs purent combattre leurs ennemis un jour de plus et être sauvés.

Le Jeûne d’Esther

Il commémore un moment dramatique s’il en est parce que nul ne pouvait se présenter devant le Roi Assuérus sans y avoir été convoqué. À défaut, si cela lui déplaisait, il pouvait ordonner la mise à mort de l’importun.

Or la Reine Esther n’avait pas été appelée, tandis qu’elle avait une requête de la plus grande urgence à présenter au Roi. Il lui incombait de tout faire pour que le Peuple Juif soit sauvé de l’extermination fomentée par Hamane ! Pour bénéficier de la miséricorde divine et réussir sa mission, Esther avait besoin que l’ensemble du Peuple la soutienne en priant, en suppliant l’Eternel, en se lamentant, en regrettant ses fautes, en demandant pardon et en s’engageant à s’amender, en un mot : faire Teshouva. Elle demanda à Mordekhaï, le Maître de la génération, de jeûner et de faire jeûner tout le peuple durant trois jours, jour et nuit. Esther en fit de même. Toutefois, ce n’est pas uniquement pour cela que nous jeûnons la veille de Pourim, mais aussi pour nous rappeler les combats auxquels nos ancêtres durent faire face le 13 Adar, et également le 14 Adar pour les Juifs de Shoushane. Car tous jeûnaient durant les combats ! Qui leur faisait gagner la guerre si ce n’est Hashem ?! Or pour mériter la victoire, ils devaient implorer Sa miséricorde et en être dignes. Et ils ne pouvaient le faire et l’être qu’en état de contrition, de jeûne et de Teshouva. C’est en souvenir de ce jeûne et celui de tout le Peuple que nous jeûnons. Certes, nous ne le faisons qu’un jour, chaque année, la veille de Pourim. Nous revivons ainsi le souvenir d’un moment crucial à l’extrême de notre existence en tant que Peuple Juif. Un moment où nous nous sommes tous engagés, une seconde fois, après que nous l’ayons fait lors du don des Dix Paroles, les Dix Commandements, au Mont Sinaï, à accomplir les Mitzvoth, les préceptes de la Torah. C’est à la suite de cet engagement de nos Pères, en Perse, que nous avons été sauvés et que les décrets funestes ont été renversés.

Le Jeûne d’Esther tombe en règle générale le 13 Adar, la veille de Pourim. Et c’est bien le cas pour nous cette année. Le Jeûne d’Esther commence ce lundi 6 mars 2023 à Paris dès 05:53 le matin et durera jusqu’à la nuit à 19:21. Nous ne mangeons ni ne buvons, sauf en cas de nécessité médicale, physiologique, ou d’incommodité avérée (interroger un Rav), parce qu’en aucun cas l’on est autorisé à mettre sa vie, comme celle de son enfant, en danger ! Les femmes enceintes comme celles qui allaitent sont dispensées de jeûner.

On peut s’acquitter dès le Rosh ‘Hodesh Adar, le 1er du mois, et encore à Min’ha du Ta’anith Esther de la Mitzvah de donner LeZékhèr Ma’hatsit HaShékel, littéralement le souvenir du don de la moitié d’un Shékel d’argent, qui permettait à la fois de décompter les Beneï Israël et, en même temps, d’alimenter les caisses du Tabernacle dans le désert, puis celles du Temple à Jérusalem, pour le service des sacrifices. L’institution ou la Communauté qui récoltent ces pièces, les versent à leur tour aux nécessiteux.

LeZékhèr Ma’hatsit HaShékel se compose de 3 pièces représentant chacune la moitié de la valeur de la monnaie en cours, en l’occurrence pour nous l’euro. Il faut donc donner 3 pièces de 0,50€, soit en tout 1,50€ par personne vivant au foyer ou qui dépendent de nous. A titre indicatif, le Ma’hatsit HaShékel qui était donné au temps du Tabernacle correspond à 9,6 grammes d’argent soit, au cours d’aujourd’hui, à un peu plus de 6€. Certains s’attachent à donner cette somme avec des pièces de 1 et 2€. Mais il y a trois avis à propos des personnes redevables :

 – Dès l’âge de 20 ans et seulement les hommes

 – Dès l’âge de 13 ans pour les garçons et 12 ans pour les filles

 – Tous sont concernés et même les femmes enceintes devront s’acquitter pour le bébé qu’elles portent. Dans ce cas, celles qui attendent des jumeaux auront ainsi le mérite de débourser pour eux 2 fois 6€ = 12€.

Ces sommes sont collectées à la synagogue ou auprès du Rabbin qui les feront parvenir aux nécessiteux. C’est cette dernière option que nous appliquons dans notre propre famille. Si une occasion nous est donnée de faire encore plus pour soulager les indigents, il vaut mieux la saisir plutôt que de s’en écarter.

Quelques observations et dispositions sont attendues de chaque Ben Israël à Pourim, selon l’ordre chronologique :

Le soir de Pourim il nous incombe –hommes, femmes et enfants- de lire la Meguila -le texte qui relate l’histoire de Pourim- si possible dans un parchemin. Sinon, nous serons quittes en suivant très attentivement la lecture faite au nom de l’assemblée depuis un parchemin, en pensant au préalable qu’elle est lue en notre nom. Chaque mot doit être parfaitement et distinctement entendu, directement de celui qui lit, et pas via un haut-parleur, un disque ou la radio. Chacun devra s’attacher à dire les bénédictions précédant et terminant la lecture de la Meguila -ou à les entendre, en pensant qu’elles sont dites en notre nom-. Habituellement nous privilégions d’aller à la synagogue qui réunit le plus de monde pour l’honneur rendu à Hashem. Il en résulte une plus grande proclamation des miracles qui se sont produits et qui ont sauvé le Peuple Juif à Pourim. L’annonce publique devant une assemblée nombreuse d’un miracle collectif est toujours vivement recommandée. Cependant, compte tenu des risques sanitaires pouvant découler d’une présence trop dense, il conviendra d’agir en conséquence. Attention : un tout jeune enfant ne devra pas venir à la synagogue s’il ne sait garder silence parce qu’il risque d’empêcher l’écoute de la lecture publique de la Meguila et donc de l’invalider pour tous ceux qui n’auraient pu entendre ne fût-ce qu’un seul mot. Idem pour tout adulte qui parlerait et gênerait son entourage. À moins qu’il parvienne à relire immédiatement le texte et à rattraper le rythme de la lecture publique. Après la lecture on a la coutume de faire un bon repas le soir de Pourim et de se réjouir.

Le lendemain matin de préférence juste après la fin de la Tefilah (la prière de Sha’harith), ou plus tard, mais obligatoirement durant la journée pour ceux qui en seraient empêchés le matin, lire une seconde fois la Meguila, comme la veille. 

Donner Matanoth LaÉvionim -de l’argent à au minimum 2 pauvres- pour qu’eux aussi se réjouissent à Pourim. Il faut leur donner de sorte que chacun ait réellement de quoi s’acheter au moins 1 repas. On peut aussi leur donner des mets et autres biens consommables, en veillant à préserver leur dignité. Il est vivement recommandé de remettre cette somme le plus tôt possible dans la journée pour que les bénéficiaires puissent effectivement en disposer immédiatement et s’en réjouir à Pourim. Il est peut être plus aisé de passer par l’intermédiaire de Rabbanim reconnus, ou d’institutions charitables telles que ‘Hasdeï Naomi, Koupat Hair, Vaad Harabanim, etc… qui connaissent des nécessiteux et qui sauront transmettre votre don le jour même. Ils ont tout organisé pour que cela soit possible. Il est vivement recommandé de faire Tsedaka -donner généreusement- à tout indigent qui nous sollicite le jour de Pourim. La joie qui est alors ressentie par chacun d’eux est particulièrement précieuse et appréciée dans le Ciel. Une reconnaissance qui rejaillira nécessairement sur chaque donateur. Cependant, notre générosité doit d’abord privilégier les indigents de nos familles, s’il y en a, puis ceux de notre communauté qui en ont réellement besoin, puis ceux de notre ville et ceux d’Eretz Israël. Ce sont des priorités à respecter.

Mishloa’h Manoth – est un don constitué d’au moins 2 mets consommables à au moins 1 Ben/Bath Israël (membre du peuple Juif) le jour de Pourim, des mets qui pourront servir pour le Mishté, le festin. Ce don renforce les liens d’amitié entre les personnes concernées. On sera donc enclin à ne pas limiter le don qu’à une seule personne. Il est bien de le donner à quelqu’un qui le remettra en notre nom à l’intéressé(e). Un homme donnera à un homme et une femme à une femme, et il en sera de même pour les enfants. Mais il ne convient pas ici d’engager des dépenses excessives et disproportionnées eu égard à ses moyens, ou encore de s’épuiser de fatigue pour les préparer.

Le Mishté  -festin de Pourim- doit se dérouler dans la joie en évoquant tout ce qui s’est passé à Shoushane – Suze, en Perse, à Pourim. Un festin où le vin est à l’honneur au point où l’on peut en arriver à ne plus distinguer entre « maudit soit Hamane et béni soit Mordekhaï ». Mais on ne doit jamais boire au point de perdre la tête et risquer d’en venir à se déshonorer, ni à porter atteinte à quiconque.

Les enfants et même des adultes ont l’habitude de se déguiser à Pourim pour rappeler le miraculeux renversement de la situation qui s’est produit à Pourim et pour augmenter la joie en ce jour.

On intercalera la prière Al haNissim (sur les miracles) dans la Amida et dans le Birkat Hamazone, la prière après les repas.

À Pourim, on ne dira aucune prière de supplication (Ta’hanoun), ni d’oraison funèbre (Hespèd).

Les habitants des villes ayant été entourées de murailles au temps de Yehoshoua Bine Noune feront néanmoins un bon repas -mais pas un festin- le jour du 14 Adar. On doit revêtir des vêtements de Shabbath le jour de Pourim. Tout travail réalisé ce jour-là n’apporte pas de bénédiction. Il est interdit de jeûner à Pourim sauf pour Taanith ‘Halom (pour demander à neutraliser un cauchemar) et seulement jusqu’à Min’ha (13:33 à Paris).

L’essentiel est de tout faire avec l’intention de servir Hashem de tout son cœur et dans la vraie joie. NON aux pétards. Leur usage a été interdit par les plus hautes autorités. Ils peuvent être extrêmement dangereux, dérangeants et entraîner un ‘Hilloul Hashem, une profanation du Nom d’Hashem, tandis qu’au contraire, Son Nom ne doit qu’être sanctifié !

Ajoutons un point très important : à Pourim, en Perse, tous les Juifs ont acceptés d’accomplir la Torah de plein gré, tandis qu’au Mont Sinaï, nous en avons été obligés.

On se souvient que du fait de la faute du veau d’or, toute la génération du désert était vouée à être anéantie et la Présence Divine devait cesser de les guider. Ils se sont alors repris et tout le Peuple d’Israël décida de faire une Teshouva complète. Tous ont pris le deuil, ont jeûné durant 40 jours, prié et supplié Hashem (Leket Si’hoth Moussar de Rabbi Yits’hak Eïzik SHER zatsal). Moshé Rabbénou se tint alors debout durant 40 jours et 40 nuits sur le Mont Sinaï jeûnant et implorant Hashem pour qu’Il accorde son pardon à Israël. Quant aux Juifs de Shoushane, ils n’ont jeûné que durant 3 jours et 3 nuits. Mais du fait qu’ils ont accepté la Torah de plein gré, leur niveau spirituel était supérieur à celui de la génération du désert.

Vous avez remarqué que le Nom d’Hashem ne figure pas une seule fois dans la Meguila d’Esther. Pourtant la présence de Hakadosh Baroukh Hou est quasi palpable tant l’enchaînement des gestes et des situations tient du miracle. Or Hashem est constamment présent avec nous tous les jours dès lors que nous sollicitons ardemment Sa présence, et que nous Lui faisons de la place dans notre existence. Il nous est alors donné de jouir de Son attention, de Son immense sollicitude et Sa protection envers nous.

Pourim Saméa’h ! Que la fête de Pourim soit pour chacun et dans toutes nos familles pleine d’une vraie joie !

N.B. Nous vous invitons à vous connecter à notre site www.dvartorah.org à l’onglet « PARASHA » et y découvrir les messages de Rav RISSMAK, de Rav BIDERMANN, du Rabbi de KALOV et de « Shalshelet News ».

Merci de transmettre ce mail tout autour de vous si vous le pouvez.

Et encore POURIM SAMÉA’H ! Fêtez Pourim dans la Kedousha, la sainteté, et avec une joie vraie et profonde avec les vôtres ! Kol Touv !

Avec nos meilleures pensées,

Association DVAR TORAH  www.dvartorah.org   info@dvartorah.org   33 (0)1 48 29 65 29