Le “Mot du Jour” 11 Kislev 5784 – 24 Novembre 2023

 REMERCIONS HASHEM TRÈS FORT !

Si l’on scrute un petit peu ce qui se passe, on constate :

  1. Des otages ont été libérés et d’autres vont l’être Beézrath HASHEM, avec l’aide du Ciel. Et cela n’a pas de prix. Un captif libéré, c’est la vie qui coule à nouveau dans ses veines et dans celles de ses proches. Tant tous étaient terriblement anxieux. Il reste qu’à la fois les otages qui attendent d’être libérés et leurs familles demeurent affreusement inquiets.
  2. D’autre part : -Le prix à payer est lourd du fait même de libérer des prisonniers subversifs, porteurs de risques pour la sécurité d’Israël, dont celui de se joindre aux terroristes du ‘Hamass. -La trêve conclue signifie aussi l’arrêt de la pression sur le ‘Hamass qui peut s’organiser, tendre des pièges pour les soldats de Tsahal et risquer la vie des otages prisonniers. De sorte que ce qui peut être gagné d’un côté en obtenant la libération d’otages, peut être perdu de l’autre, suite à ce qui risque de résulter.
  3. Avant la trêve, les forces de Tsahal combattaient avec une très grande efficacité et réussite. Le ‘Hamass était donc en position très délicate. La trêve a donc stoppé son affaiblissement et dès lors empêché Israël d’être en position plus forte pour acculer le ‘Hamass vers la reddition ou du moins la libération de tous les otages sans condition.
  4. Certes, les forces de Tsahal peuvent aussi profiter de cette trêve pour s’organiser et se préparer aux combats à venir. Mais la dynamique de la guerre et le moral des troupes israéliennes risque d’en souffrir, avec les conséquences que l’on peut imaginer.
  5. Cette trêve et l’échange d’otages contre prisonniers-terroristes est le résultat de deux types de pressions : – D’une part celles exercées par les familles des otages envers le Gouvernement israélien. Elles ont manifesté et rallié une part non négligeable de l’opinion publique. Elle a donc pesé sur la décision de négocier. Ceux qui sont opposés à cette trêve et à l’échange de prisonniers contre les otages clament qu’il aurait fallu taire les revendications des familles des otages pour que non seulement elles ne fassent pas pression sur le Gouvernement, mais aussi qu’elles n’offrent pas de gages au ‘Hamass pour accroître ses exigences. – D’autres part celles provenant de la Maison Blanche, qui elle-même subit les pressions du monde islamique, tant aux USA qu’en dehors. D’autres pays occidentaux craignent de s’engager plus avant d’autant que s’opposer à une frange de leur opinion publique pèse selon eux plus lourd que d’inciter Israël à s’engager vers un cessez le feu avec le ‘Hamass.
  6. Or Israël a besoin de l’appui des USA, tant sur la scène internationale, que pour son ravitaillement en armements, munitions et l’octroi d’une aide économique. Du moins, c’est ce qu’en pense la majorité des membres du Gouvernement. 
  7. Dans un conflit il faut savoir très vite prendre les bonnes décisions. Tergiverser c’est donner un répit ou des armes à l’ennemi. Ce qui n’est pas très heureux si l’on veut gagner la guerre à moindre coût humain. Nous n’irons pas ici plus loin dans ce descriptif. Si ce n’est que rappeler que l’entité qui a pu commettre les exactions que l’on sait à Sim’hat Torah, ce 7 octobre 2023, n’est pas digne de la moindre confiance, tolérance et compassion.
  8. Un mouvement énorme de solidarité s’est développé au sein de la population Israélienne ce qui a quelque peu ressoudé le peuple et rapproché la gauche vers les positions de la droite en balayant bien des illusions parmi ceux qui croyaient en une coexistence pacifique possible avec les Arabes.
  9. Parallèlement un mouvement de Teshouva, de retour aux valeurs et au respect des préceptes de la Torah, s’est amorcé parmi de nombreux israéliens, suite aux très nombreux miracles qui ont été constatés au cours de cette tragédie. Qu’il s’agisse des Yishouvim (villages) religieux limitrophes à la bande de Gaza qui ont été littéralement épargnés, contrairement à tous les autres villages et kibboutzim. Qu’il s’agisse de la protection toute spéciale dont ont joui ceux qui étaient engagés dans une démarche de respect des Mitzvoth et particulièrement du Shabbath.
  10. Ces mouvements vont en s’amplifiant. Ils doivent, on l’espère, très vite atteindre toutes les couches de la population et entraîner dans son sillage encore plus de fraternité, de souci d’autrui et de partage des ressources pour réhabiliter la situation de ceux qui ont tout perdu, et restaurer celle des plus démunis.
  11. En cela HASHEM, le Maître du monde, doit être remercié très fort pour tout ce qu’Il a fait et pour tout ce qu’Il fera. Qu’Il inspire très vite tous les dirigeants du monde pour qu’ils retiennent leurs pressions sur Israël. Qu’ils aient la force d’aborder de front les problèmes qui affectent leurs propres pays au lieu de s’en détourner et de rechercher un palliatif en accusant Israël d’agir comme ils devraient le faire eux-mêmes. Qu’ils prennent conscience qu’Israël agit en fait aussi en leur nom. Il combat pour eux. Il serait temps qu’ils s’y associent, y prenne part et non qu’ils encouragent à accepter l’intolérable. Enfin que tous les dirigeants d’Israël et spécialement son Gouvernement demandent expressément que la Présence Divine guide leurs choix pour que leurs décisions soient toujours réellement les meilleures.

Yehiel Yoel GRONNER

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