LEOR HAMATZAV 3 – À LA LUMIÈRE DE…
NOUS SOMMES TOUS DES OBLIGÉS…
À tous ceux qui ont été assassinés, blessés, violentés, maltraités, kidnappés et à tous leurs proches, suite à l’invasion du ‘Hamass depuis la bande de Gaza et de la guerre que mène actuellement Tsahal, nous pleurons avec vous ! S’y ajoutent les souffrances de dizaines de milliers de déplacés, dont certains ont tout perdu, leur maison, leurs biens, leur travail et moyens de subsistance. Nous pensons aussi aux familles des soldats, appelés du contingent, officiers ou réservistes qui sont, hélas, tombés durant cette guerre.
Mais comment pouvons-nous prétendre partager leur peine alors que nous sommes là, à l’abri ?
C’était un cauchemar, l’horreur absolue, la cruauté bestiale, déconnectée de toute humanité. Comment pouvons-nous, oui, nous, les consoler, les soulager, les aider ?
Ce sont nos frères. Ils ont besoin d’affection. Ils ont besoin d’être rassurés, de retrouver confiance en la vie. Ils ont vécu un traumatisme immense qui a ébranlé les fondements de leur existence. Combien ont perdu la raison ou auraient pu la perdre ?
Il faut panser les plaies encore béantes le plus vite possible et nombreux, professionnels et bénévoles, s’y emploient tous les jours. Leur apport semble parfois comme une goutte d’eau dans l’océan, mais leur cœur est immense et ils se donnent totalement. Finalement, petit à petit, ce sont de vrais miracles car des sourires apparaissent parfois sur des visages restés longtemps fermés, aux yeux hagards, troublés et tristes.
Ces bouleversements sont terriblement coûteux tant pour les individus que pour la collectivité. De sorte qu’il faut penser à ouvrir son porte-monnaie, saisir son chéquier ou sa carte bancaire pour faire un don, des dons, que nous ferons aussi pour nous. Parce qu’en agissant ainsi nous nous sauvons aussi la vie : « Tsedaka Tatsil MiMaveth » qui signifie « La charité sauve de la mort ». C’est une vérité tant de fois vérifiée, depuis Rabbi Akiva (voir le cours donné par Rav A.D. Heymann, publié par Dvar Torah).
Mais notre engagement à tous doit aller encore beaucoup plus loin. Il nous concerne tous, qui que nous soyons, puisque nous sommes tous garants les uns des autres et responsables les uns envers les autres.
C’est une notion qui n’est certes pas tellement en vogue dans ce monde si individualiste et matérialiste. Mais maintenant la maison brûle et l’on ne peut plus danser, tergiverser et attendre que ça passe. Nous sommes obligés d’œuvrer à contre-courant et de nous attacher à affermir notre identité. Elle a été délaissée depuis trop longtemps au point que les repères de base ont disparu pour un si grand nombre d’entre nous.
Tous les peuples épris de foi, hormis les fanatisés-aliénés-possédés, savent que si Israël -au sens de Peuple- réalise le « Ratsone HASHEM », la volonté de D.ieu, il se place d’office sous Sa protection et devient inattaquable parce qu’invulnérable.
Or il ne tient qu’à nous qu’il en soit ainsi. Comment cela ? En accomplissant la volonté de HASHEM ! Il suffit de vivre les préceptes de la Torah, en commençant par respecter scrupuleusement les Dix Commandements. Rappelons-le, ils dictent notre relation envers D.ieu, mais aussi envers notre prochain ! Si tout Israël s’y mettait et en acceptait pleinement le joug, il attirerait immédiatement la bénédiction et la protection du Ciel. Et, Baroukh HASHEM, D.ieu merci, une large prise de conscience en ce sens se dessine déjà et commence à prendre forme en Israël !
Chaque Juif, chaque soldat, qui tombe au front, comme ailleurs, est un désastre. Avec lui c’est, de fait, un monde qui disparaît, avec son lot de souffrances pour tous les siens, à D.ieu ne plaise !
Lorsque l’on sait que nous pourrions l’éviter !… Si seulement nous nous unissions dans des prières ferventes adressées au Créateur du monde, même dites avec nos propres mots. L’essentiel est ici de reconnaître au plus profond de nous-mêmes que HASHEM est le Maître du monde et qu’Il peut tout, oui absolument tout ! Une fois ceci acquis, il reste à L’implorer pour qu’Il amène la Yeshoua, le salut, pour chacun, qu’Il libère tous les otages et fasse régner la paix sur tout Israël.
Êtes-vous prêts ? Il n’y a, en fait, pas lieu de s’appesantir à réfléchir. Cela ne dépend pas de la raison ni de notre entendement. Nous nous trouvons sur un tout autre registre. Il faut s’en convaincre et agir. Un point c’est tout. Nul besoin de savoir le pourquoi des choses. C’est écrit dans la Torah, c’est un commandement, cela suffit. Il faut l’accomplir et s’y tenir.
C’est vrai que cela peut en troubler plus d’un. Nous n’avons, pour la majorité d’entre nous, pas l’habitude d’agir sans comprendre. Soit, c’est un fait, mais on n’y peut rien, c’est ainsi que HASHEM le veut et nous l’a ordonné. Il faut donc obéir et accomplir. C’est tout ! Après cela et au fur et à mesure que la paix intérieure et la confiance en la Providence divine nous gagneront, qu’elles auront « établi leurs quartiers dans nos cœurs », nous commencerons à comprendre pourquoi il en est ainsi et que c’est uniquement de cette manière que cela peut être et doit être.
C’est ainsi qu’ont agi nos Pères au Mont Sinaï lorsqu’ils ont reçu la Torah. Que nous ayons tout cela bien à l’esprit ! Rappelons-le, nos Pères ont accepté la Torah avec tous ses préceptes. Ils se sont engagés à les suivre en leur nom et en celui de tous leurs descendants, dont nous faisons parti, bien entendu. Et ils ont eu des milliards et des milliards de fois raison !
La preuve : nous sommes toujours là malgré toutes les vicissitudes, pour ne pas dire les meurtres collectifs ou les pogromes successifs que nos Pères ont vécu au cours des générations passées. Nous sommes porteurs de valeurs tellement lumineuses que le monde entier nous envie et qui le pousse à nous haïr. Mais cette haine des Nations agit aussi comme un rappel à l’ordre pour que nous respections l’engagement de nos Pères pris au Mont Sinaï. Soyons juste cohérents avec cet engagement. Alors, les Nations nous reconnaîtront et nous respecteront. Et nous jouirons de la protection éternelle du Maître du monde.
Il nous faut révolutionner notre mode de pensée et intégrer la Présence divine dans notre vie. Nous ne sommes rien sans HASHEM. C’est Lui qui crée tout, qui impulse tout, qui nous fait agir, découvrir, penser, vivre. En Le reconnaissant et en conduisant notre vie selon ce qu’Il attend de nous, c’est-à-dire en respectant les préceptes de la Torah -qu’il nous faut bien entendu connaître et donc les étudier- nous amenons HASHEM à intervenir en notre faveur et à nous prodiguer tous Ses immenses bienfaits.
Il est terriblement urgent d’en prendre conscience. La vie de chacun de nous en dépend. Oui, nous avons la faculté de sauver des vies ! Au même titre que ‘Hiskiyahou Hamélekh, le roi Ézechias, qui demanda à HASHEM de mener la guerre à sa place. Il n’y aurait plus besoin de combattre, ou en tout cas avec une assurance qu’il n’y aurait plus de morts ni de blessés du côté d’Israël. Voilà un premier résultat très tangible pour lequel le changement souhaité mérite amplement d’être amorcé au plus tôt et, ensuite, de mener sa vie en conséquence.
Que chacun réussisse, puis explique et fasse comprendre à tout son entourage l’urgence d’adopter la même attitude et de prendre sur soi le même engagement. Behatsla’ha Rabba !
Enfin, que nous puissions tous remercier le Créateur du monde pour la multitude de miracles qu’Il nous prodigue chaque jour. Ainsi que pour tous ceux qu’Il nous gratifiera certainement très bientôt avec la venue tant attendue de Mashia’h.
Ye’hiel Yoël GRONNER
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